• Chapitre 9 : La vie ou la mort ?

    La terre s’était arrêtée de tourner pour Ian et Éléanore.

    C’était comme si tout se jouait au ralenti : Ian se jeta sur sa bien-aimée en hurlant son nom et il pleura. Ian ne daigna pas même regarder l’être qu’Éléanore venait de mettre au monde. Raf avait prit l’enfant dans ses bras. Et puis comme s’il venait de se prendre une décharge électrique, Ian se mit tout à coup à embrasser fougueusement Éléanore.

    Tout le monde crût que c’était un baiser d’adieu. La révélation que Ian avait promulguée avant que son amante ne perde la vie en donnant naissance au nouvel hybride, laissait penser qu’il n’y avait plus aucun espoir. C’est pourquoi ce baiser n’avait pas fait débat et que tout le monde savait ce qu’il représentait.

    Du moins c’est ce qu’ils pensaient…

    *******

    Où suis-je ?

    C’est… le couloir du Temps.

    Je regarde autour de moi : personne. Il n’y a personne ou du moins aucun souvenir qui s’agite autour de moi, c’est comme si le temps s’était arrêté. Et c’est là que je me rends compte de la situation : je suis morte. J’ai donné naissance à notre enfant et c’est là que je me suis sentie partir… Le temps se fige tout comme moi je suis en train de m’arrêter de vivre. La préservation de l’équilibre de notre monde est en train de faillir. Je suis la gardienne du Temps et c’est moi qui équilibre cette balance, alors que va-t-il arriver si je ne reste pas ?

    Je vois une lumière blanche s’ouvrir à moi. Non, je ne suis pas encore morte. Cette lumière m’attire et de plus en plus. La mort semble si belle et si paisible. Je m’approche alors et tend la main vers cette lumière mais celle-ci disparaît.

    *******

    Ian resta longtemps, indéfiniment collé à la bouche d’Éléanore. On aurait dit qu’il tentait de la maintenir en vie ; et c’est ce qu’il faisait. Ian l’embrassait avec amour pour la sauver mais le poison était également rentré en elle.

    Les autres attendirent et attendirent la fin de ce baiser interminable mais Ian continuait, il refusait d’abandonner. Un silence de mort régnait même le nouveau-né restait calme.

    Et Éléanore rendit son souffle à Ian.

    Ian pût enfin retirer son emprise d’Éléanore, il l’avait sauvé. Il lui sourit puis tomba du lit, il s’écroula par terre, inconscient.

    Et c’est là que tout le monde comprit : ce baiser n’était pas un baiser d’adieu mais le fameux baiser de l’amour véritable, celui qui devait sauver Éléanore et qui venait de la ramener à la vie. Ian avait attendu que le poison revienne à lui, Éléanore venait de refaire rentrer le poison en lui et il était en train de le tuer car c’était elle qui le lui avait injecté cette fois. La jeune fille s’extirpa du lit et se pencha sur Ian, elle pleurait.

    Éléanore : Non Ian ! Non ! Tu ne peux pas mourir ! Tu viens de me sauver ! Je t’aime !

    Ses sanglots redoublèrent et elle posa sa tête sur son torse.

    Éléanore : [chuchote en pleurant] Ne me laisses pas…

    Elle releva alors la tête et la pris entre ses mains, elle approcha ses lèvres des siennes et y déposa un doux baiser qui avait le goût salé de ses larmes.

    Tout le monde était à bout : Raf pleurait dans les bras de Sulfus qui fermait les yeux. Louka était également aux bords des larmes et ses tantes étaient abattues devant le spectacle que leur offraient ces deux jeunes gens qui s’aimaient plus que tout.

    Une lumière jaillit tout d’un coup autour des deux amants et Ian ouvrit les yeux. Éléanore se jeta dans ses bras et ils se serrèrent très fort.

    Éléanore : Oh Ian ! J’ai cru que tu allais mourir !

    Ian : Et moi donc ! Mais comment tu as fait ?

    Éléanore : Comment ça ?

    Ian : Pour me sauver ?

    Éléanore : Je… J’en sais rien. [sourit]

    Ian : [sourit] Je t’aime [passe sa main dans ses cheveux]

    Éléanore : [sourit] Moi aussi.

    Raf arriva avec le bébé dans les bras et le tend à sa fille en souriant, visiblement très émue. Éléanore serre contre son cœur le petit être fragile.

    Raf : [sourit] C’est un garçon.

    Ian : Pas de doute, tu es belle et bien la mère des hybrides. [sourit] Attends… mais oui… c’est ça ! C’est comme ça que tu as réussi à me sauver ! Parce que tu es la mère de notre peuple !

    Éléanore berçait le nourrisson et Ian commença à le regarder. L’être qui avait failli tuer sa moitié se trouvait niché dans ses bras. Il le contempla de plus près : il n’avait absolument rien de dangereux, c’était un petit être inoffensif. Et là, Ian se rendit compte que c’était son fils, à lui et Éléanore, c’étaient eux qui l’avaient créé, ils étaient à présent parents.

    Éléanore : [émue] Tu… tu veux le prendre ?

    Ian : [hoche la tête] Heu… Oui… Oui !

    La jeune fille transféra l’enfant à son bien-aimé, la scène était magnifique. Elle lui chuchota de faire attention et le déposa dans ses bras. Ian tenait l’enfant maladroitement, encore très bouleversé par les évènements mais il était sûr d’une chose : il l’aimait.

    Sulfus : Alors, comment vous allez l’appeler ce petit bonhomme ?

    Éléanore : Et bien j’avais réfléchi à beaucoup de prénoms mais il y en a un en particulier qui me plaisait beaucoup… [sourit]

    Ian : [sourit] Et quel est-il ?

    Éléanore : [sourit] Loan.

    Ian : Et bien ce sera Loan alors. [sourit]

    Ils se regardèrent les yeux dans les yeux, ceux-ci étincelaient de la flamme de l’amour qui les animait. Déjà, des promesses se profilaient autour d’eux, ils sentaient que le jour viendrait où toutes ces engagements à peine formulées deviendraient réalité.

    Bientôt Raf et Sulfus les rejoignirent ainsi que Ruby, Blue et Louka pour leur faire un énorme câlin. Ils étaient tous si heureux.

    On était à présent en fin d’après-midi, tous les amis de Raf et Sulfus, Urié, Dolce, Miki, Kabalè, Cabriria et Gas étaient là. Angélie et les profs aussi. Tout le monde s’étaient déplacé pour le miracle et les nouveaux parents étaient très reconnaissants envers tout ce monde là.

    Ian et Éléanore étaient toujours dans la chambre de celle-ci, seuls avec le bébé. Ils s’y étaient reposé toute la journée durant, allongés sur le lit, dans les bras l’un de l’autre. Ils venaient de se réveiller.

    Éléanore : [lui caresse le torse] Ian ?

    Ian : [se tourne vers elle] Oui ?

    Éléanore : Tu sais, j’ai peur de… ces hybrides. Ceux qui étaient aux côtés de ton père avant… J’ai peur qu’ils nous fassent du mal et qu’ils fassent du mal à Loan…

    Ian : Oh Élée… Viens là [la prend dans ses bras et la cajole] Ils ne pourront rien contre nous et tu sais pourquoi ? Parce que maintenant, on sait qui ils sont et ce qu’ils veulent et puis aussi parce qu’on est plus nombreux qu’eux ! [sourit] Je ne dis pas que ce sera facile. Mettre fin à tout ça sera long et difficile mais nous persévèrerons car nous sommes unis et nous protègerons Loan coûte que coûte.

    Éléanore : Oui tu as raison… [retient un sanglot]

    Ian : Qu’est-ce qu’il y a ?

    Éléanore : ‘larme’ C’est juste que… tu vois, on est vraiment passés à ça… [ferme presque son index  et son pouce puis se met à pleurer]

    Ian : Là… tout ça c’est fini maintenant, on va pouvoir entamer une nouvelle aventure ensemble…

    Il lui sourit et la tourne vers Loan.

    Ian : Celle de la vie.  

     

    FIN.

     

    N.D.A : Et oui c'est la fin mes chers lecteurs ! Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit ! Donc ceci conclut donc ma trilogie de fanfics sur Angel's Friends. J'espère que ça vous aura plu ! Je suis contente d'en être arrivée là avec + de 14 000 visiteurs et 368 commentaires sur mon blog, je suis la fille la plus heureuse du monde ! Merci pour tout ! Merci de m'avoir suivie et soutenue jusque là ! Je vous adore ! Et je suis navrée de vous annoncer que je n'écrirais pas de suite, je sais qu'il y en a surement qui aurait souhaité une suite mais je vais vous le dire franchement, je ne suis plus aussi passionnée par l'univers Angel's qu'avant. Mais si vous appréciez mon écriture, sachez que j'écris sur les films Dragons ! Et que j'ai quelques idées en tête pour une prochaine fanfiction sur un univers tout autre ! Alors si vous voulez des informations supplémentaires, n'hésitez pas à me poster un commentaire ! J'y répondrai avec grand plaisir ! Sur ce, gros bisous !! 


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  • Chapitre 8 : La délivrance

    Ils se tenaient toujours dans cette salle sombre et crasseuse qui faisait office de repaire aux hommes aux grandes ailes à plumes noires.

    Ian : Libérez-là, tout de suite.

    Chef : Sinon quoi ? [sourire mesquin]

    Sulfus : Sinon vous allez vous prendre la raclée de votre vie !!

    Chef : [rit] Emmenez-le. Quand à toi Ian, tu vas venir avec moi, je crois qu’on a des choses à se dire tous les deux…

    Ian  suivit ce curieux personnage dans une pièce à part et celui-ci commença à le questionner :

    Chef : Alors Ian, dis-moi, qui tu es.

    Ian : Ce serait pas plutôt à moi de vous poser la question non ?! Vous prenez ma copine et ensuite vous voulez sympathiser ?!

    Chef : Ta copine ? Tu veux dire que… tu l’aimes ? Non, ce n’était pas censé se passer comme ça !! Dryko avait dit que…

    Ian : D-Dryko ?! Vous… vous connaissiez mon père ?

    Chef : Que… Je… Non… !

    Ian était à bout, il sortit un couteau de sa poche et le pointa en direction de l’homme.

    Ian : Fini de jouer ! Dis-moi ce que tu sais, maintenant ! Qui es-tu ?!

    Chef : Je m’appelle Cyrus… Je… J’étais un des compagnons de ton père… Je suis un hybride.

    Ian : Mais… c’est impossible ! Tous les hybrides sont morts ! Je croyais être le seul survivant…

    Chef : C’est le cas…

    Ian : Comment ça ?

    Chef : Tu… Nous avons été bannis, nous sommes allés à la prison des ténèbres, nous sommes des êtres impartiaux.

    Ian : Et comment se fait-il que mon père n’ait pas été avec vous ?

    Chef : Ton père était avec ta mère. C’est pourquoi il nous a promis de nous faire honneur. Il disait qu’il existait une vieille prophétie qui permettrait au peuple des hybrides de se relever.

    Ian : Et pourquoi avoir kidnappé Éléanore ?! [pointe le couteau] Répond !

    Chef : Nous avions reçu pour ordre d’éliminer le père pour nous approprier l’enfant et l’élever…

    Ian : Et pourquoi m’as-tu demandé si j’aimais Éléanore ? Ça tombe sous le sens, non ?

    Chef : C’est simple : si la mère des hybrides aime le père des hybrides, la prophétie ne se réalisera pas ! Et tout notre plan tomberait à l’eau ! C’est pour ça que j’avais un plan B ! [sourire mesquin]

    Cyrus enfonça une seringue dans le cou de Ian qui tenta de se débattre vainement, il lutta pourtant et parvint à se retirer l’objet de la nuque pour venir la planter dans le cœur de Cyrus qui commença à défaillir.

    Ian : Q-Qu’est-ce que tu m’as fait ?!

    Chef : Ce poison n’agira pas de la même manière sur moi que sur toi… Je vais mourir dans très peu de temps mais toi… toi ! [rire diabolique] Si tu embrasses ta copine le jour où elle mettra au monde votre enfant, elle mourra ! Et tu veux savoir le plus amusant ? Seul un baiser d’amour sincère pouvait la sauver lors de son accouchement ! [rires] Tu vas voir ta chère Éléanore mourir devant toi sans rien pouvoir faire pour la sauver !!

    Ian : Toi !

    Ian était anéanti. Il pensait que lorsque qu’il aurait la solution, il serait libre et qu’il aurait enfin le sentiment d’avoir servi à quelque chose. Mais ce qu’il venait de découvrir était au-dessus du supportable. Depuis le début, il était la clé de tous leur maux ! Et à présent c’était fini…

    Ian secoua Cyrus dans tous les sens quand Sulfus arriva, suivi d’Éléanore.

    Sulfus : Ian ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

    Ian lâcha alors l’homme et Éléanore courut pour se jeter dans ses bras, elle pleurait.

    Éléanore : Ian ! Oh Ian, si tu savais comme j’ai eu peur… [le sert fort dans ses bras]

    Ian : Là… c’est fini maintenant… [lui caresse les cheveux]

    Sulfus : Allez… Restons pas là !

    Ils s’enfuirent et rentrèrent chez eux. Tout le monde fut soulagé de voir qu’Éléanore n’avait rien. Le soir qui précéda cette journée, Éléanore et Ian la passèrent ensemble, dans les bras l’un de l’autre.

    Les semaines qui succédèrent cette mésaventure, furent relativement paisibles. Ian continuait ses recherches même s’il avait déjà la réponse. Et à chaque fois qu’il revenait de la bibliothèque, quand Éléanore lui demandait s’il avait trouvé quelque chose, Ian brûlait d’envie de lui dire toute la vérité mais à chaque fois il renonçait. Il refusait de rendre Éléanore encore plus triste. Ian était totalement désorienté et ne savait plus quoi faire. Il se rendit sur la tombe de sa mère.

    Ian : Maman. Je suis perdu. Je ne sais plus quoi faire. Éléanore va mourir et je ne peux rien faire contre ça ! Je pensais pouvoir trouver une solution et la sauver mais maintenant que je sais… Oh… Maman ! Elle va mourir quoi qu’il arrive ! Seul un baiser d’amour sincère pouvait la sauver ! Et si je si je l’embrasse elle meurt ! Sauf si…

    Ian rentra à la maison. Il arriva sur le seuil de l’entrée.

    Éléanore : Ian ! Tu es rentré !

    Ian gardait la tête baissée et ne répondit rien.

    Éléanore : Ian ? Est-ce que ça va ?

    Ian : Éléanore… Je… On ne peut pas rester ensemble.

    Éléanore resta bouche-bée.

    Éléanore : Que… Comment ça… ?

    Ian : Je… je ne peux plus vivre comme ça… dans la peur… et je… je ne t’aime plus Éléanore.

                La jeune fille eût l’impression que tout s’écroulait autour d’elle.

    Éléanore : Co-Comment tu peux dire ça ? ‘larme’

    Ian : Je pense que c’est mieux ainsi.

    Éléanore : Ian… [pleure]

    Ian : Je vais devoir partir... [commence à partir]

    Éléanore : [le rattrape et l’agrippe par derrière] Ian ! Qu’est-ce qui ne vas pas ?! Ian ! Ian ! [tombe à genoux]

    Ian: [regard triste] Adieu Élée.  

    Ian sortit de la maison laissant Éléanore sur le sol, seule.

    Raf et Sulfus s’étaient rendu peu de temps après auprès de leur fille qui vidait toutes les larmes que son corps pouvait contenir. A partir de ce jour-là, plus rien ne fut pareil. Éléanore restait dans son lit tous les jours à pleurer et elle ne voulait rien avaler.

    Raf : Ça commence vraiment à être inquiétant… Elle ne veut plus se nourrir… Je ne sais plus quoi faire…

    Ruby : Raf… Elle va s’en remettre… Elle est forte…

    Blue : Je vais monter lui parler d’accord ? [sourire léger]

    Raf : D’accord…

    Blue : Ça va aller… [pose une main compatissante sur son épaule]

    Blue monta dans la chambre d’Éléanore. Quand elle entra, elle la trouva penchée sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, le regard vide.

    Blue : Éléanore… Je… Il faut que tu manges…

    Un long silence s’installa puis la jeune fille se retourna.

    Éléanore : A quoi bon ? Je vais mourir de toute façon.

    Blue : Ce n’est pas ce que Ian aurait voulu.

    Éléanore : Ian est parti. ‘larme’

    Blue : Oh Éléanore… Viens dans mes bras…

    La jeune fille courut vers sa tante et elles tombèrent à genoux, Blue serrant sa nièce de toutes ses forces. Éléanore pleurait et des sanglots lui secouaient le corps.

    Éléanore : [pleure et sanglote] Il est parti Blue… Il est parti...

     

    Le jour fatidique arriva.

    Éléanore avait perdu les eaux dans la nuit et elle était à présent dans son lit à se tordre de douleur et à pousser des cris inhumains. Sa mère et ses tantes étaient autour d’elle pour s’en occuper pendant que Sulfus et Louka attendaient derrière la porte.

    Louka : Je peux pas rester là sans rien faire !

    Sulfus : Louka… On ne peut rien faire…

    Louka : Je disais que c’était Ian qui était le responsable de tout ça et que ce serait mieux pour Élée qu’il parte mais je me rends compte qu’en fin de compte… C’est le seul à avoir cherché une solution pour la sauver pendant que vous, vous vous morfondiez sur son sort ! J’ai eu tord sur son compte ! Il est sa seule chance !

    Louka sortit de la maison et courut de toutes ses forces vers un endroit qu’il connaissait par cœur. C’était un endroit rempli de souvenirs, de ses parents, un endroit où il avait beaucoup joué avec sa sœur mais il savait au combien cet endroit comptait pour Ian et Élée. Ils passaient tous leur temps libre dans cette prairie. Il savait que Ian s’y trouverait.

    Louka arriva dans le champ de marguerites, essoufflé. Il cria néanmoins de toutes ses forces.

    Louka : IAN !!!

    Un jeune homme ailé arriva vers lui.

    Ian : Louka ?! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?!

    Louka : Ian, c’est Éléanore ! Elle va accoucher !

    Ian : Louka…

    Louka : [au bord des larmes] Je t’en supplie… Elle a besoin de toi !

    Ian : Cramponnes-toi !

    Ian s’envola avec Louka pour retrouver Éléanore.

    Ils arrivèrent finalement à la maison et lorsqu’ils entrèrent, Louka indiqua l’étage à Ian. Celui-ci accourut en direction de la chambre d’Éléanore. Et lorsqu’il arriva devant la porte, il entra sans hésiter. Sulfus s’était levé de sa chaise et avait prononcé dans un soupir son nom et l’avait laissé faire.

    PDV Éléanore

    *La douleur était insupportable. Les contractions se répétaient de plus en plus et étaient toujours de plus en plus fortes. Je ne tiendrai plus longtemps… Des cris inhumains retentirent dans la pièce. Je ne pouvais pas croire que ces cris sortaient de ma propre bouche… Je voulais que tout ça s’arrête. Je n’en pouvais plus. Je fermai les yeux. Je me sentais déjà partir. C’était donc ça la mort ? Oh que la mort avait l’air si douce comparée à ce que j’endurais. Puis j’entendis des voix, non une voix : celle de Ian. La voix de Ian qui hurlait mon nom et lui qui me secouait de toutes ses forces. Je revins à moi et il était là, en face de moi. Il avait les larmes aux yeux.*

    Ian : Éléanore…

    Éléanore : Ian…

    Ian : Je suis tellement désolé… Je t’aime Éléanore… [la prend dans ses bras]

    Éléanore : [le serre] Pourquoi tu es parti ?

    Ian : Éléanore… il faut que je t’avoue quelque chose… Je sais comment te sauver…

    Éléanore : Quoi ?! Mais pourquoi tu…

    Ian : Je ne voulais pas te faire de mal car pour te sauver, quelqu’un doit te donner un baiser d’amour sincère…

    Éléanore : [sourit] ‘larme’ Toi…

    Ian : Oui mais Élée… On m’a empoisonné… Si je t’embrasse tu vas mourir… [baisse la tête] Je suis désolé Élée…

    Éléanore : Tu voulais que je t’oublie ? Et que j’aime quelqu’un d’autre ? Mais voyons Ian, c’est impossible parce que c’est toi que j’aime. Aaaaah !!!

    Ian : Élée !!!

    Ian agrippa la main de sa bien-aimée qui agonisait sur le lit. Éléanore cria encore plus fort et un cri de nourrisson retentit. La tête d’Éléanore tomba sur l’oreiller.

    Éléanore : Occupes-toi bien du bébé…

    Ian : Éléanore… Non ! Éléanore ! Éléanore ! Ne me laisse pas ! J’ai besoin de toi…

    Mais il était déjà trop tard, Éléanore était morte.

     

    A suivre...

     

    N.D.A : Voilà voilà ! Je suis de retour ! Et oui j'écris toujours x) Mais je ne vous cache pas que nous touchons à la fin de cette fic... Mais ne vous en faites pas ça ne veut pas dire que je vais arrêter d'écrire ! Peut-être pas sur Angel's friends (sauf s'ils se décident enfin à sortir la 3e saison !!) mais sur Dragons c'est sûr ! Sur ce, je tenais quand même à vous souhaitez un joyeux noël et une bonne année ! Lâchez vos commentaires ! ;)


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  • Chapitre 7 : Les liens 

    Les deux amoureux se trouvaient toujours dans le lit de la jeune fille.

    Ian : Avec ta marque ? Bien sûr que ça a un rapport avec ta marque puisque la prophétie dit « La mère des hybrides sera marquée du symbole de la fertilité ».

    Éléanore : Oui mais elle dit aussi que ma marque gardera la vie en sûreté !

    Ian : Oui, celle de ce monstre…

    Éléanore : Ian !

    Ian : Quoi ?! C’est ce qui s’est passé lorsqu’on a voulu t’avorter, ta marque a dégagé une lumière noire bizarre et la fille s’est brûlée !

    Éléanore : Je sais tout ça, mais je me demandais si cette phrase pouvait signifier autre chose…

    Ian : Je ne pense pas… C’est la marque de la fertilité, elle est là pour te protéger jusqu’à l’accouchement…

    Éléanore : Oui… tu as raison… [se blottit dans les bras de Ian]

    Ian : T’en fais pas, on trouvera une solution… [lui caresse les cheveux]

    Éléanore : Et la dernière phrase… Qu’est-ce que tu en penses ? [lève les yeux vers lui]

    Ian : « Le destin est amour » ? J’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser…

    Éléanore : Je pense… [se décolle légèrement de Ian pour le regarder les yeux dans les yeux] Je pense que ça veut dire que, peut importe ce qu’il se passera lors de la naissance, on ne devra pas cesser d’aimer… Tu aimeras notre enfant Ian ? [sourit]

    Ian : [sourit tristement] Éléanore… Je ne cesserai jamais de t’aimer et tu resteras ici, avec moi, avec nous.

    Éléanore : Avec vous… [pose la main de Ian sur son ventre]

    Ian l’attira dans ses bras et la serra fort contre lui, ils s’allongèrent. Éléanore était fatiguée mais elle resta blottit contre Ian, elle ne tarda pas à s’endormir dans cette position. Le jeune homme, en revanche, n’arrivait pas à trouver le sommeil, il songeait.

    PDV Ian 

    *Elle est là, blottie contre moi, endormie… Je sens son souffle chaud sur mon visage et son cœur battre contre le mien. Et dire qu’il y a encore quelques heures, je désespérais de la voir allongée sur son lit d’hôpital, plongée dans ce profond sommeil. Et elle est là, tout près de moi, en vie… Oui mais pour combien de temps ? Son terme approche à grand pas, encore 4 mois, seulement 4 mois… Le temps passe si vite… Et je n’ai pas encore trouvé le moyen de la maintenir en vie… Pourtant, je n’arrête pas de chercher ; dans les ouvrages de la bibliothèque de l’académie d’or mais je ne trouve rien. C’est comme si les hybrides n’avaient jamais existé, aucun livre n’y fait allusion, c’est le vide total. Comment je vais faire Éléanore ? Comment puis-je te sauver mon amour ?*

     

    1 mois avait passé depuis le coma d’Éléanore, elle était à présent à 6 mois de grossesse. La jeune femme était en plein conte de fée, elle ne voyait que du bien en cette petite chose qui germait en elle. Elle l’aimait, elle l’aimait déjà plus fort que tout. Ce merveilleux évènement serait, à ses yeux, source de joie et de bonheur. Elle n’en doutait pas une seconde, ce qu’elle redoutait cependant, c’était que si elle venait à mourir, Ian n’aimerait pas leur enfant. Et elle en était malade, elle ne pouvait pas croire que celui-ci ne pourrait aimer le fruit de leur amour, leur enfant.

    Ruby : Ça va ma chérie ?

    Éléanore : Hein quoi ?! Oui, oui ça va ! J’étais… perdue dans mes pensées ^^’

    Ruby : Quelque chose te tracasse mon cœur ? Enfin à part… Bon dis-moi tout !

    Éléanore : C’est gentil de t’inquiéter pour moi Marraine mais, je vais bien. [sourit]

    Ruby : C’est un petit sourire ça… Viens là. [la prend dans ses bras] Tu sais que tu peux tout me dire.

    Éléanore : Bien sûr que je le sais mais c’est pas important…

    Ruby : [la serre plus fort] Je t’aime mon chou.

    Éléanore : Moi aussi… ‘larme’

    La jeune fille se mit à pleurer dans les bras de Ruby, doucement puis quelques sanglots la secouèrent et elle ne put contenir ce qu’elle avait sur le cœur plus longtemps.

    Éléanore : Je… Je… J’ai peur… ! J’ai peur pour l’avenir Tante Ruby ! J’ai tellement peur ! Je… Je… Ian… Il… Il… Ian n’aimera pas notre enfant… !

    Ruby : Mais ne t’inquiètes pas… Je suis sûre qu’il l’aimera, il l’aimera autant que toi ma chérie.

    Éléanore : Mais… Je vais mourir… Et il se sentira tellement seul… J’ai peur… Qu’il ait envie de mettre fin à ses jours… Je ne veux pas ! Je ne veux pas !! [éclate en sanglots]

    Ruby : [la rassure comme elle peut] Non Éléanore, tu ne vas pas mourir, tout le monde s’affaire pour trouver un moyen… Ne t’en fais pas…

     

    Pendant ce temps-là, Raf se trouvait avec sa sœur dans la cuisine.

    Blue : Mais ça va toi ?

    Raf : Ça peut aller, je suis confiante. Je suis persuadée qu’ils trouveront une solution pour vaincre cette prophétie !

    Blue : Je l’espère de tout cœur Raf. Tu sais, je te connais maintenant et, je sais que si Éléanore venait à mourir… tu serais anéantie, vous seriez anéantis.

    Raf : Blue…

    Blue : Je ne cherche pas à être négative Raf, je veux simplement te confronter à la réalité. Il faut que tu songes à cette possibilité, ta fille pourrait ne pas survivre…

    Raf : Je t’en pris… Arrêtes, n’abats pas le malheur sur cette maison…

    Blue : Je veux simplement dire, qu’il ne faut pas oublier que vous avez aussi un fils, et qu’il aura besoin de ses parents.

    Éléanore descendit accompagnée de sa marraine dans la cuisine.

    Raf : Où vous allez comme ça, toutes les deux ?

    Ruby : On va faire les magasins ! On va acheter des petites bricoles au nouveau venu ! [pose sa main sur le ventre de sa filleule]

    Blue : Je viens avec vous ! Hum… D’ailleurs je pense qu’il va falloir te racheter des vêtements de grossesse. Ceux-ci commencent vraiment à devenir étroits, je me trompe ?

    Raf : Je reste ici, je vais passer un peu de temps avec ton frère. Je te laisse entre tes deux tantes adorées ! [chuchote] Courage !

    Éléanore : [chuchote] Merci !

    Elles sortirent.

    Elles mirent peu de temps à se retrouver dans le centre commercial. Ruby et Blue emmenèrent leur filleule dans toutes les boutiques possibles et imaginables spécialisées dans les affaires pour bébé. Et elles étaient là, montrant toutes sortes de choses à Élée ; « Oh ! Regarde-moi ce body ! » ; « Jette un œil à ce tout petit bavoir ! » ; « Ce qu’il est chou avec ce petit ours de brodé dessus ! *^* » ; « Oh, tu as vu cette magnifique robe de maternité ?! Super pratique pour allaiter ! ;) »

    Éléanore était ravie de voir ses tantes s’occuper d’elle, elle était heureuse de partager ce moment avec elles, elles étaient si gentilles. Éléanore se sentait bien avec elle mais elle fut soudain prise de vertiges.

    Éléanore : [manque de tomber] Oula !

    Ruby : Ça va ma chérie ?

    Éléanore : [porte sa main à sa tempe] Heu… non, je vais sortir quelques minutes pour prendre l’air…

    Blue : Tu nous rejoins à la fontaine, d’accord ?

    Pour seule réponse, la jeune fille se contenta d’hocher la tête. Elle ne tarda pas à se retrouver dehors. Elle s’adossa contre le mur et se laissa glisser le long de celui-ci.

    Éléanore : [toujours la main contre son front] Aïe… J’ai un de ces mal de crâne ! Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Ah !

    Un homme venait de l’attraper par derrière et lui maintenait la main contre sa bouche.

    Éléanore : ‘larme’ Hmmm !

    D’autres hommes s’approchèrent du premier.

    Chef : ‘rires’ C’est donc ça la mère des hybrides ? [la prend par le menton] Ne t’inquiètes pas, on va aller dans un endroit sympa…

     

    De leur côté, Ruby et Blue se trouvaient près de la fontaine et attendaient toujours leur filleule.

    Blue : Mais qu’est-ce qu’elle fabrique ? Elle ne devrait pas déjà être là depuis le temps ?

    Ruby : Si tu as raison, on va la chercher !

    Elles se précipitèrent dehors mais elles ne virent personne, elles cherchèrent partout mais ne la retrouvèrent pas.

     

    Une sonnerie de téléphone retentit dans la maison de Raf et Sulfus.

    Raf : Allô ? Quoi… ? Disparue ? Que… ! Oui, d’accord… A tout de suite.

    Sulfus : Qu’est-ce qu’il y a mon ange ?

    Raf : Éléanore a disparu…

    Ian rentrait de la bibliothèque de l’Académie d’or et arriva en trombe dans la pièce.

    Ian : Quoi ?! Comment s’est arrivé ?!

    Raf : Elle était au centre commercial avec Ruby et Blue et elles ne la retrouvent plus…

    Ian : Vous pensez qu’elle a pu être enlevée ?

    Raf : Ne faisons pas de conclusions hâtives… Si ça se trouve elle s’est simplement perdue ou…

    Sulfus : Non, Ian a raison, on ne sait pas qu’est-ce qui a pu lui arriver !

    Ian : Je pars à sa recherche.

    Sulfus : Je viens avec toi !

    Raf resta plantée là, à les regarder partir à toute vitesse et Louka arriva à ce moment-là et les contempla à son tour, sans rien comprendre.

    Louka : Maman ? Qu’est-ce qui se passe ?

    Raf : [se tourne vers lui, s’agenouille et pose ses mains sur ses épaules] Louka… Il faut que tu saches…

    Louka : Quoi… ?

    Raf : Ta sœur a disparu…

    Louka : Quoi ?! Comment ça ?! C’est pas possible ! Je suis sûr que c’est encore de la faute de Ian !

    Raf : Louka ! Arrêtes de toujours lui jeter la pierre !

    Louka : Mais c’est la vérité ! On n’en serait pas là s’il n’existait pas !

    Raf : Louka… Tu dois comprendre que, tout ce qui arrive, était prémédité…

    Louka : Je ne peux pas le croire ! Il y a forcément un moyen de contrer ce destin absurde !!

    Raf : Louka…

    Louka : C’est bon… Laisse-moi…

    Louka monta dans sa chambre et claqua la porte en entrant dans celle-ci. Laissant Raf seule devant les escaliers, désespérée. Elle soupira et se frotta la tempe, elle était de plus en plus inquiète et ne savait plus quoi faire. Elle était impuissante.

     

    Dans une salle entièrement noire, seule une vieille lampe éclairait une chaise d’où une jeune femme enceinte était assise, retenue par des liens qui la serrait de plus en plus à chaque sanglot. Malgré le scotch qui lui barrait la bouche, on pouvait lire sur son visage de la peur, elle pleurait, Éléanore était effrayée. Les hommes s’approchèrent d’elle, ils avaient de grandes ailes avec des plumes noires… Ils lui retirèrent le scotch de la bouche.

    Éléanore : Mmm… !! Ah… Mais qui êtes vous ?! Pourquoi m’avez-vous enlevée ?!! Je… [se prend un coup dans la tête par un des hommes] Aaah !!

    Chef : Tais-toi ! Ici, c’est moi qui parle, c’est clair ?! Et c’est moi qui pose les questions ! Compris ?!

    La jeune femme apeurée se contenta d’approuver en inclinant du chef, le regard terrifié.

    Chef : Bien… Nous allons pouvoir commencer… [sourire machiavélique]

     

    A quelques kilomètres d’ici, Sulfus et Ian parcouraient la ville à la recherche d’Éléanore.

    Sulfus : T’as un plan ?

    Ian : Heu… Nan pas vraiment… Mais je vais en trouver un !

    Sulfus : Ian, as-tu déjà entendu parler du sixième sens que possèdent tous les anges et démons ? Ce don te permet de pressentir des choses, en particulier si cela concerne la personne que tu aimes…

    Ian : Mais je suis un hybride…

    Sulfus : Un hybride est issu de ces deux races, tu devrais pouvoir t’en sortir, non ?

    Ian : Vous avez sans doute raison mais je ne sais pas comment l’utiliser…

    Sulfus : Tu es trop chamboulé parce qui arrive, tu penses trop aux problèmes et conséquences. Concentres-toi sur Éléanore.

    Ian : D’accord…

    Ian ferma les yeux et ne se concentra que sur sa bien aimée, il la revit encore rayonnante le matin-même, dans sa chemise de nuit, à peine réveillée sous les épaisses couvertures. Il se revoyait la sortir du lit et la serrer fort dans ses bras, enveloppant son ventre déjà bien rond qui prenait de plus en plus de place dans leurs étreintes fréquentes. Elle riait. Elle était heureuse. Il fallait qu’il la retrouve.

    Ian : Je… Je me sens comme attiré… Par là ! [il pointa une direction]

    Il s’envola à toute vitesse en prenant Sulfus par les mains. Il volait très vite, la vie d’Éléanore en dépendait, il le savait.

    Ian : Elle est en danger !

    Éléanore était face à tous ces hommes et elle n’avait qu’une envie : s’échapper.

    Chef : Comment tu t’appelles ?

    Éléanore : Éléanore…

    Chef : Hm… C’est un joli prénom pour quelqu’un qui va mourir !

    Tous éclatèrent de rire.

    Homme: Mais elle va nous laisser un beau cadeau !

    Ils rirent tous de plus belle.

    Chef : Dis-nous qui est le père !

    Éléanore : Non ! Jamais ! [se prend une claque]

    Homme : Arrêtes tu vas l’abîmer ! x)

    Chef : C’est pas grave, de toute façon, on l’attend… C’est pour ça que tu es ici ma jolie, un si bel appât pour faire venir le père…

     

    Sulfus et Ian arrivèrent dans un coin reculé de la ville, près d’un taudis, une espèce de garage abandonné qui sentait la décomposition et la moisissure. Ils avancèrent vers ce lieu infâme et aperçurent une porte dissimulée derrière des plantes qui recouvraient le mur entièrement. Ils accoururent et entrèrent.

    Chef : Tiens quand on parle du loup !

    Ian scanna la pièce, à présent éclairée, et constata avec horreur, Éléanore, sa Éléanore, battue et ensanglantée, terrifiée.

    Ian : Éléanore !!

    Éléanore : Ian !!

    Le chef de la bande se tourna alors vers lui :

    Chef : Enchanté, Ian.

     

    A suivre...

     

    N.D.A : Et voilà ! Je tiens tout d'abord à m'excuser de l'irrégularité totale de mes publications >_<' I'm very sorry ! Mais maintenant je bosse de plus en plus et je n'ai plus le temps d'écire... Mais ne vous inquiétez pas ! Mes moindres temps libres sont consacrés à l'écriture des mes fanfictions ! Néanmoins, il faudra patienter pour la suite mes chers lecteurs ! Vous avez d'ailleurs pu constater que j'ai mis chapitre 7 et pas 6. Ce n'est pas une erreur, je considère mon petit cadeau d'Halloween comme faisant parti intégrante de ma fic. Il se peut que j'y refasse référence à un moment ou un autre ;) Gros bisous !


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  • Chapitre 6 : La nuit

    PDV Ian :

    *Je me réveillai en sursaut, des cris, ceux d’Éléanore. Je me levai précipitamment de mon lit et accourus vers l’escalier que je dévalai à toute vitesse, manquant de tomber. Je me précipitai dans la chambre du rez-de-chaussée où couchait à présent Éléanore. J’arrivai en trombe dans la pièce et là, une marre de sang. Le visage de ma petite amie se crispait à chaque contraction, elle souffrait. Je restais là, les bras ballants, sans rien faire, impuissant. Tout le monde s’affairait autour d’elle et moi je la regardais se crisper de douleur…  Je ne savais pas quoi faire. Je revins à la réalité par l’intermédiaire de Raf qui, le front perlé de sueur, me demanda d’aller chercher des draps propres. Je m’affairai à ma tâche et me rendis donc dans sa chambre pour aller en trouver. Je tombai nez à nez avec Louka qui pleurait dans un coin. Il m’adressa un regard vide et me dit : « Tout est ta faute ». Je retournai auprès de Raf avec les nouveaux draps, il y avait du sang partout, sur le sol, le lit… Éléanore était blanche, on aurait dit qu’elle avait épuisé toutes ses forces. Je ne pus m’empêcher de la rejoindre, pour la soutenir, être auprès d’elle pour surmonter cette rude épreuve, ensemble.  Je lui pris la main et la serra fort, elle m’adressa un faible sourire. J’en étais malade, je ne supportais pas de la voir comme ça. Elle poussa alors un hurlement de douleur, elle souffla, elle était à bout. C’était ce monstre qu’elle portait en elle qui lui affligeait toutes ces souffrances, ce monstre qu’on avait créé elle et moi. Mais c’était cette fichue prophétie qui avait fait du fruit de notre amour un être abominable. Raf m’indiqua que le moment était venu, c’était le moment de délivrance tant attendu, l’enfant allait enfin sortir du corps de sa mère mais sans lui laisser le plaisir de vivre. « Elle mourra avant même avoir vu son visage », cette phrase nous hantait tous. Nous redoutions ce moment avec terreur, priant pour qu’il n’arrive jamais mais malheureusement, il était sur le point de se produire… Éléanore poussa des cris atroces, elle tremblait, elle n’en pouvait plus. Puis le silence. C’est comme si le temps s’était arrêté, j’entendis des cris lointains, ceux d’un nouveau-né. Mais je ne m’y intéressai déjà plus, toute mon attention était portée sur Éléanore mais il était déjà trop tard. Sa main avait lâché la mienne, et ma bien-aimée rendit son dernier souffle. Ma Éléanore, ma douce Éléanore, sans vie alors qu’elle venait de la donner. Elle restait inerte sur ce lit de mort cruel et l’hybride puissant auquel elle avait donné vie criait, hurlait, remplissant ses poumons d’air pur. Et moi je criais, je hurlais, je pleurais ma défunte amante. ÉLÉANORE ! hurlai-je dans mon lit. Je me redressai, ce n’était qu’un cauchemar.*

     

    N.D.A : Coucou les ami(e)s ! Et oui c’est un fake !! Je vous ai bien eu pas vrai ?! Sur ce, happy hallowen !! :P


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  • Chapitre 5 :  “Endormie”

    Après avoir été alarmés par des cris en provenance de la chambre de leur fille, Raf et Sulfus avaient accouru. Et ils l’avaient trouvée là, inconsciente, avec Ian penché sur elle, visiblement très inquiet. La jeune démon avait ainsi été transférée dans un hôpital de la cité des anges, réputé pour ses médecins, étant donné sa position. Éléanore était allongée sur ce lit d’hôpital, Ian à ses côtés. Les douleurs qu’elles ressentaient se traduisait sur son visage par la crispation de celui-ci. Elle avait mal.

    PDV Ian

    *Tu souffres et c’est ma faute… Je suis tellement désolé de ce qui t’arrive… Et à présent je ne peux rien faire pour toi, cette prophétie est un vrai casse-tête ! J’ai cherché des tas de solutions à ce problème et toutes m’ont mené nulle part… J’ai pourtant la certitude qu’il existe un moyen, mais lequel ? Et par où commencer ? Je ne te laisserai pas dans cet état sans agir ! Je dois être fort pour toi ! Mais c’est si difficile… Tout le monde est  à cran, encore plus depuis que tu ne te réveilles pas… ça fait quand même 3 jours ! 3 jours que tu ne me parles plus ! 3 jours que je ne te sens plus te blottir contre moi quand tu as froid… Et tout ça à cause de moi, je m’en veux tellement, si tu savais ! Je ne voulais pas m’énerver l’autre jour, mais c’est plus fort que moi ça me démange ! La pensée même de ta mort  me ronge de l’intérieur, je ne peux pas croire que l’amour que nous portons l’un pour l’autre aboutisse à ça ! Je ne le permettrai pas !*

    Ian saisit la main d’Éléanore et la serra fort puis la caressa de son autre main. Il était si triste. Il ne savait plus quoi faire. Il la regardait, la tête allongée sur le lit, attendant son réveil. On frappa à la porte. Raf entra.

    Raf : Ian… Arrêtes de te torturer mon garçon. Tu devrais sortir, te changer les idées un peu !

    Ian : Bon… Je fais un petit tour alors…

    Ian sortit de la pièce et Raf vint s’asseoir sur la chaise qu’occupait le jeune garçon.

    Raf : Ma chérie, il faut que tu te réveilles. [lui caresse les cheveux] Tu nous manque beaucoup et à une personne tout particulièrement… [sourit]

    Ian errait dans le ciel, sans but précis. Il essayait de se vider l’esprit mais c’était impossible. Il pensait à Éléanore, à la prophétie, à son père… Son père. Son père qui ne lui prêtait jamais attention. Il n’était jamais là, pensa-t-il. Il la cherchait. Ian secoua la tête. Il n’avait jamais autant détesté son père. Il le trouvait ignoble et ressentait à présent du dégoût envers lui. Comment avait-il pût faire ça ? Dryko voulait contrôler le monde en menant tous les hybrides dans une guerre contre les anges et les démons. Tout ce qui l’intéressait en réalité, c’était le pouvoir. Ian était déçu et en même temps il se sentait bête de ne pas l’avoir compris avant. Il finit par retourner à l’hôpital. Il ne connaissait pas bien la cité des anges, pour n’y être jamais allé avant. Quand il arriva, il vit que Sulfus avait rejoint Raf et qu’ils discutaient avec un médecin. Celui-ci s’éloigna quand Ian arriva.

    Ian : [tremble] Qu’est-ce qui se passe ?

    Raf : Ian…

    Sulfus : Les médecins sont sceptiques, ils n’ont jamais vu de cas comme celui d’Élée alors ils ne savent pas vraiment quoi faire.

    Raf : Il ne nous reste plus qu’à attendre…

    Pendant ce temps-là, Louka était dans la chambre de sa grande-sœur :

    Louka : [chuchote] Éléanore, c’est moi, Louka. Ton p’tit frère. Je sais pas si tu m’entends mais tu sais… J’ai peur pour toi. Je ne veux pas que tu meures. Je sais qu’on est plus aussi proches qu’avant mais je t’aime toujours autant Éléanore. Je t’adore, je trouve ça débile qu’on se soit éloignés à cause de tes pouvoirs… On aurait pas dût. Maintenant je le sais. Alors s’il te plaît, reste en vie pour moi ! Fais-le pour Maman et Papa ! Je t’en pris… Ne laisse pas cette stupide prophétie t’attraper ! Tu es forte grande sœur, alors ne lâches rien et accroches-toi !

    Il se mit à pleurer. Il se sentait si seule sans elle. Il avait du mal à l’avouer mais elle lui manquait terriblement… Il se sentait délaissée et il en voulait à Ian. Il était en colère contre lui. Pour lui, Ian était le seul responsable. C’était sa faute si sa sœur se retrouvait dans cet état. Il le détestait. Mais il était bien obligé de le supporter… Quelqu’un entra dans la chambre :

    Sulfus : Je peux entrer ?

    Louka : Oui. [les yeux toujours fixés sur Éléanore]

    Sulfus : [pose sa main sur son épaule] Ça va mon grand ?

    Louka : Oui, oui.

    Sulfus : Ne t’inquiètes pas, elle va se réveiller.

     

    *******

    Éléanore se trouvait dans les couloirs du temps. Elle se demanda d’abord qu’est-ce qu’elle faisait là ; puis elle finit par flâner dans ces lieux qu’elle connaissait par cœur. Vêtue de sa tenue spéciale quand elle voyageait dans ceux-ci, avec sa robe longue surmontée d’un bustier et sa couronne de pétales de roses, elle sentait quelque chose de différent. Elle était différente. Elle baissa la tête et elle le vit, son ventre rebondi. Cette petite bosse avait changé sa vie. Elle sourit et la caressa. Elle était heureuse. Elle comprit soudain pourquoi elle était là. Elle continua d’avancer et revit les bons moments qu’elle avait passé avec Ian. Mais elle avait quelque chose en tête, elle n’était pas ici par hasard.

    *******

     

    Ian, Louka, Raf et Sulfus étaient dans la salle d’attente de l’hôpital, à attendre que les médecins aient fini de dispensé leurs soins à la jeune fille. Puis, un des médecins vint les trouver, courant presque :

    Médecin: Elle… Elle a parlé !

    Tout le monde accourût. Éléanore parlait ou plutôt marmonnait des choses. Des phrases incompréhensible dans son sommeil. Elle était toujours inconsciente.

    Ian : Vous avez trouvé quelque chose ?

    Médecin : Non, pas vraiment. Seulement, elle a prononcé quelques mots tels que « temps »  ou « bébé ».

    Ian resta perplexe. En quoi cela avait-il une importance quelconque ?

    Sulfus : Où vous voulez en venir ?

    Médecin : Elle est consciente. Elle reste endormie mais elle réfléchit. On dirait qu’elle cherche quelque chose. En faite, je me demande si elle n’a pas utilisé un de ses pouvoirs sur elle-même.

    Raf : Vous croyiez ?

    Médecin : C’est fort possible. Nous allons faire des recherches plus poussées mais ça expliquerait notamment pourquoi elle ne s’est pas encore réveillée. C’est comme si elle était la seule à décider du moment où elle reviendra parmi nous.

    Il repartit avec son équipe pour retravailler ses théories. Raf et Sulfus n’en revenait pas. Ni Ian ni Louka ne comprenait. Pourquoi aurait-elle fait ça ? C’était un mystère qu’il fallait résoudre.

     

    *******

    Elle avançait d’un pas décidé. Elle savait où elle allait et ce qu’elle cherchait. Elle tourna la tête. Non, elle n’était pas suivie. Il ne le fallait pas. Elle finit par s’arrêter. Éléanore n’avait jamais remonté aussi loin dans le passé. Ce n’était que la vision artificielle des évènements qui s’y étaient produits mais ça rendait les choses plus simples pour elle. Elle n’avait guère besoin de se cacher, de peur de modifier un quelconque trait du passé qui pourrait avoir des conséquences sur le présent. Elle était libre des ses mouvements et assistait à ces évènements, invisible. Le 5 juin -4 972, date de la guerre sanglante qui avait eu lieue entre les hybrides et les autres immortels. Date, qu’elle n’oubliera jamais.

    *******

     

    Éléanore : [dans son sommeil, gémissant] Sang… Sang… Sang…

    Ian était là, le dos courbé, assis sur sa chaise, tenant la main de sa moitié. Il ne pourrait bientôt plus le supporter. La voir allongée là, sur ce lit d’hôpital, souffrante et gémissant. Il voulait faire quelque chose, avancer, l’aider. Mais il ne pouvait rien faire. Il s’approcha néanmoins du visage de la jeune fille et lui caressa tendrement le visage.

    Ian : Éléanore… Mon amour… Tu me manques. Réveilles-toi… Je t’en supplie, réveilles-toi !

     

    *******

    Errant dans la cité, elle était horrifiée de tout ce qu’elle voyait. Du sang, du sang partout. Et des cadavres, des centaines, des milliers de cadavres étendus au sol, gisants. Certains étaient démembrés ou encore décapités. Chaque pas de plus était une torture pour elle mais elle devait continuer, elle ne devait pas renoncer. Elle était si proche du but. Elle releva la tête, le Siège des Sphères.

    *******

     

    Cela faisait à présent 4 jours qu’Éléanore était plongée dans ce profond sommeil. Les médecins n’expliquaient toujours pas ce qu’avait la jeune femme.

    Ian : Bandes d’incompétents ! Elle serait mieux chez elle, ici elle perd son temps avec des gens qui se disent médecins !

    Il était parti en trombe de la salle, laissant Raf et Sulfus derrière lui. Ian était furieux, il avait beau se creuser la tête, il ne comprenait pas pourquoi Élée avait fait ça, pourquoi l’avait-il laissé seul ? Puis il eût un flash. Tout était à présent clair dans son esprit. Le bébé.

     

    *******

    Elle entra. Elle était pile au bon moment. Les sphères punis, la création de la Prophétie, la discussion. Elle s’approcha. Elle reconnût la Prophétie qui était écrite sur un parchemin mais elle avait quelque chose de différent. Un morceau de texte y était rajouté, il disait :

    « La mère des hybrides sera marquée du symbole de la fertilité. Marque qui gardera la Vie en sûreté. Le Destin est amour. »

    Éléanore était choquée. Comment cette partie de la prophétie avait pu leur être cachée ? Les sphères l’avait-ils perdu ? Qu’en avait-il fait ?

    Elle eût soudain la réponse : pris de colère, un des démons s’enflamma et réduisit une partie de la feuille en cendres. Cette fameuse partie. C’est à ce moment-là que les anges découvrirent la réelle nature des démons. Et c’est à cause de ça qu’ils se sont séparés. D’une part parce qu’ils étaient trop différents les uns des autres et pour éviter que des hybrides réapparaissent entre l’union d’anges ou de démons. Éléanore avait trouvé ce qu’elle était venue chercher.

    *******

     

    Ian était reparti en sens inverse en courant vers sa belle-famille.

    Ian : Je sais ! Je sais pourquoi elle est dans cet état !!

    Tout le monde le regarda, stupéfaits. Le garçon en colère de toute à l’heure c’était subitement changé en un jeune homme plein d’espoir.

    Raf : Qu’est-ce qu’il y a ? °^°’

    Sulfus : Qu’est-ce que tu as trouvé ? °^°

    Ian : C’est le bébé !

    Tout le monde: Quoi ?! °^°

    Ian : La prophétie dit qu’il sera très puissant… Je pense que le bébé a jeté un sort sur Élée !

    Médecin: Mais c’est impossible !

    Sulfus : Non, il a raison…

    Médecin: Qu’est-ce qu’on peut faire alors ?

    Raf : On a plus qu’à espérer que ça se finisse rapidement…

     

    *******

    La gardienne du temps était revenue dans les lieux où le temps est maître. Elle allait les quitter quand tout d’un coup, une lumière blanche envahit l’espace. Elle se retrouva dans une grande prairie remplie de belles fleurs de marguerites qu’elle connaissait très bien. Elle était assise dans l’herbe fraîche, vêtue d’une robe blanche et d’un chapeau de paille, elle riait. Un jeune enfant s’approcha d’elle et lui chuchota quelque chose à l’oreille, il lui donna un papier. Puis il s’enfuit. La jeune femme lût le papier :

    « La mère des hybrides sera marquée du symbole de la fertilité. Marque qui gardera la Vie en sûreté. Le Destin est amour. »

    *******

     

    PDV Éléanore

    *C’est à ce moment-là que je me suis réveillée. Mes yeux ont mis un petit moment à s’adapter à la lumière du jour. Et quand j’ouvris enfin les paupières, je voyais flou… Mais je l’ai reconnût tout de suite, Ian. Mes parents aussi était là. Et Louka. Toutes les personnes chères à mes yeux avaient attendu mon réveil. Ian me prit dans ses bras aussitôt, il avait l’air si heureux… On aurait dit que la peur l’avait traversée. D’après leurs expressions, j’avais l’impression d’avoir frôlé la mort. Mon frère avait les larmes aux yeux. Je ne l’avais jamais vu comme ça. J’avais un papier dans les mains, celui que le petit garçon m’avait donné dans ce que je croyais être un rêve. Mais c’était bien la réalité en faite… Par quel moyen ce bout de parchemin m’est-il parvenu ? Je n’en ai aucune idée. Mais si je suis sûre d’une chose ; c’est que cela nous donnera des réponses.*

    Éléanore : [le serre fort, les larmes aux yeux et sourit] Ian…

    Ian : Éléanore ! Oh mon dieu ! Tu es enfin réveillée ! Enfin ! [la serre encore plus fort]

    Tout le monde était très heureux de voir enfin Éléanore tirée de son sommeil. Elle leur avait tellement manqué…

    Après cet incident, la jeune femme enceinte avait été ramenée chez elle. Elle leur avait raconté son “rêve” et tous étaient stupéfaits.

    Ian : Tu te rends compte que ton propre enfant t’as jeté un sort ?!

    Éléanore : Mais Ian, tu ne comprends pas ! Il a fait ça pour m’aider, pour nous aider !

    Ian : Tu souffrais.

    Éléanore : J’avais ça dans les mains quand je me suis réveillée. [tend le bout de papier] C’est ce dont je vous ai parlé, le morceau de la prophétie qu’il manquait !

    Raf : Et qu’est-ce qu’il dit ?

    Éléanore : « La mère des hybrides sera marquée du symbole de la fertilité. Marque qui gardera la Vie en sûreté. Le Destin est amour. » Il parle de ma marque !

    Sulfus : On réfléchira à ça plus tard. Pour l’instant allez vous couchez, vous reposez.

    Raf et Sulfus accompagnèrent Éléanore dans sa chambre. Ian et Louka étaient tous les deux dans le salon.

    Ian : Ça va Louka ?

    Louka : Est-ce que ça va ? Non. Ma sœur va mourir et tout ça c’est ta faute !

    Ian : Louka…

    Louka : Je sais pas comment t’arrives à vivre avec ça sur la conscience…

    Ian : Ta sœur ne va pas mourir, j’y veillerai. On va trouver une solution.

    Louka : Ne fais pas une promesse que tu n’arriveras pas à tenir. [commence à partir]

    Ian : Attends, Louka !

    Louka : Je te hais.

    Ian eût l’effet d’une gifle. Il réalisa à quel point la situation le dépassait. Il se trouvait foncièrement nul, inutile et impuissant. Une voix provenant de l’escalier l’appela. Il les gravit et ses pas les amenèrent à la chambre d’ Éléanore.

    Ian : Qu’est-ce qui se passe ?

    Éléanore : Rien. Je voulais juste te sentir près de moi. Tu peux dormir avec moi ?

    Ian : [sourit] Oui, bien sûr.

    Il s’approcha du lit et s’assit dessus. La jeune fille vint poser sa tête sur ses genoux, Ian lui caressa les cheveux. Elle avait une main posée sur son ventre.

    Éléanore : Ian, tu sais je pense vraiment qu’il voulait m’aider. J’ai repensé à ce qu’il y avait écrit sur ce papier. Je pense qu’il y a un sens caché derrière ces trois phrases…

    Ian : Tu crois ?

    Éléanore : Oui, je pense que ça un rapport avec ma marque…

     

    A suivre...

     

    N.D.A : Alors, alors ? Ce chapitre vous a plu ? *^* J'espère bien que oui ! x) En tout cas, j'ai vraiment eut du plaisir à l'écrire ! Vous savez à présent ce qui est arrivé à notre chère Elée ! J'ai fait quelques PDV aussi j'espère que vous les avez aimé *w* Et puis on voit plus Louka dans ce chapitre ! Il en veut vraiment à Ian. Sinon qu'en pensez-vous : Trouvront-ils une solution ? Comment va évoulez l'amour de Ian et Elée ? Sera-t-il mis en péril par le destin ? Est-ce que les relations de Louka et Ian seront toujours aussi froides ? Qu'adviendra-til de Raf et Sulfus après la mort d'Elée ? Rendez-vous au chapitre 6 qui apportera sûrement quelques réponses à ces questions °w° Sur ce, n'oubliez pas de me poster un petit commentaire que je serai ravie de lire ! 


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